Centre ophtalmologique
Dijon toison d'or
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Important : les informations contenues sur ce site gardent un caractère général et sont mises à la disposition des internautes uniquement à titre indicatif. Ne pouvant s'appliquer à un cas précis, elles ne peuvent servir à établir un diagnostic ou un traitement et ne se substituent en aucun cas à une consultation médicale.
Troubles visuels
L'œil normal Myopie Hypermétropie Astigmatisme Presbytie La vue de l'enfant
En France, deux personnes sur trois souffrent d’un trouble de la vision tel que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou la presbytie. Ces anomalies sont généralement dues à un défaut de la forme de la cornée ou de la longueur du globe oculaire qui empêche les rayons lumineux de former des images nettes sur la rétine.
L'oeil normal est dit Emmétrope
Tel un objectif d'appareil photo permettant de concentrer l'image sur la pellicule, l’œil humain est un système complexe dont le rôle est de focaliser les rayons lumineux sur la rétine. Cette dernière les analyse et transmet l'information visuelle au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique.
Dans un œil emmétrope, le trajet des rayons lumineux est modifié par la cornée et le cristallin de telle sorte qu'ils puissent converger précisément sur la rétine. Aucune correction optique n'est alors nécessaire.
Dans un œil emmétrope, le trajet des rayons lumineux est modifié par la cornée et le cristallin de telle sorte qu'ils puissent converger précisément sur la rétine. Aucune correction optique n'est alors nécessaire.
Myopie
La myopie est l’anomalie visuelle la plus fréquente, elle apparaît généralement pendant l’enfance ou l’adolescence. L'œil myope étant trop long (ou trop puissant), les images se forment en avant de la rétine. Les personnes myopes voient mal de loin. La correction optique se fait à l'aide d'un verre ou d'une lentille de puissance négative. Par exemple, on parle de myopie de -1, lorsque la puissance du verre qui permet d'obtenir 10 dixièmes est de -1 dioptrie.
La myopie peut être associée à l’astigmatisme et/ou à la presbytie. L’opération de la myopie au laser permet d'aplatir la cornée afin de réduire sa puissance.
La myopie peut être associée à l’astigmatisme et/ou à la presbytie. L’opération de la myopie au laser permet d'aplatir la cornée afin de réduire sa puissance.
Hypermétropie
A l'inverse de l'œil myope, l'œil hypermétrope est trop court (ou pas assez puissant). Les images se focalisent en arrière de la rétine. Selon l'intensité de l'hypermétropie, un effort d'accommodation peut permettre une vision nette mais au prix d'une fatigue visuelle lorsqu'il est intense ou prolongé. Les symptômes (maux de tête, douleur ou rougeur oculaire, flou visuel) peuvent se manifester lors du travail soutenu en vision de près. Avec l'âge ou lorsque l'hypermétropie est importante, la vision de loin peut également être impactée. La correction optique se fait à l'aide d'un verre ou d'une lentille de puissance positive. Par exemple, on parle d'hypermétropie de +1 lorsque la puissance du verre qui permet d'obtenir 10 dixièmes sans fatigue visuelle est de +1 dioptrie.
L’hypermétropie peut être associée à l’astigmatisme et à la presbytie. L’opération de l’hypermétropie au laser consiste à augmenter la puissance de la cornée en majorant sa cambrure.
L’hypermétropie peut être associée à l’astigmatisme et à la presbytie. L’opération de l’hypermétropie au laser consiste à augmenter la puissance de la cornée en majorant sa cambrure.
Astigmatisme
La cornée de l'œil astigmate n'est pas sphérique. Sa forme irrégulière, que l'on peut comparer à celle d'un ballon de rugby, empêche les rayons lumineux de converger vers un point unique sur la rétine ce qui entraine une vision floue ou déformée à toutes les distances. La correction optique se fait à l'aide d'un système cylindrique positionné selon un axe précis. Par exemple, on parle d'un astigmatisme de -1 à 20° si un verre cylindrique de -1 dioptrie orienté sur un axe de 20° par rapport à l'horizontale permet d'obtenir 10 dixièmes.
L’astigmatisme peut être associé à la myopie, l’hypermétropie et à la presbytie. L’opération de l’astigmatisme au laser consiste à augmenter la puissance de la cornée en majorant sa cambrure sur l’axe le plus plat et/ou à réduire la puissance de la cornée en réduisant sa cambrure sur l’axe le plus bombé.
L’astigmatisme peut être associé à la myopie, l’hypermétropie et à la presbytie. L’opération de l’astigmatisme au laser consiste à augmenter la puissance de la cornée en majorant sa cambrure sur l’axe le plus plat et/ou à réduire la puissance de la cornée en réduisant sa cambrure sur l’axe le plus bombé.
Presbytie
De la même façon que l'autofocus d'un appareil photographique permet d'ajuster la netteté à toutes les distances, l'œil fait un effort de mise au point lorsqu'il s'agit de voir de près. Cet effort, appelé accommodation, est assuré par l'action du muscle ciliaire dont le rôle est de faire varier la puissance optique du cristallin en le déformant. Au cours de la vie, le cristallin perd sa souplesse et la presbytie survient lorsque l'accommodation n'est plus suffisante pour permettre une vision nette de près. Elle débute en moyenne à partir de l'âge de 45 ans et se traduit par une difficulté à la lecture de près qui se majore progressivement puis se stabilise vers 65 ans. La correction optique se fait à l'aide d'un verre de puissance positive pour la vision de près. Par exemple, on parle d'une addition de +1 lorsque la puissance du verre à rajouter pour lire confortablement est de +1 dioptrie. Les verres progressifs permettent de combiner la correction pour la vision de loin et l'addition pour la presbytie.
La presbytie peut être associée à la myopie ou l’hypermétropie et à l’astigmatisme. Le principe de sa correction par chirurgie au laser est de donner à l’œil directeur une bonne vision de loin et intermédiaire et à l’œil dominé une bonne vision de près et intermédiaire. La combinaison des deux yeux permet alors une bonne vision à toutes les distances.
La presbytie peut être associée à la myopie ou l’hypermétropie et à l’astigmatisme. Le principe de sa correction par chirurgie au laser est de donner à l’œil directeur une bonne vision de loin et intermédiaire et à l’œil dominé une bonne vision de près et intermédiaire. La combinaison des deux yeux permet alors une bonne vision à toutes les distances.
La vue de l'enfant
Chez le nourrisson et l'enfant, un examen des yeux est réalisé à chaque visite chez le pédiatre ou le médecin généraliste. Ces contrôles sont réalisés à la naissance, à 2, 4, 9 et 24 mois, ainsi qu'à 3 et 6 ans. En cas d’anomalie décelée par les parents ou par le médecin, l’enfant sera adressé chez l'ophtalmologue.
Certaines situations nécessitent un examen systématique chez l’ophtalmologue à partir de l'âge de un an. Il s'agit de la présence d’antécédents familiaux de strabisme ou de port de lunettes avant l’âge de 6 ans, de l'existence d'une grande prématurité ou encore d'une maladie neurologique ou génétique.
En l'absence de point d'appel, il est raisonnable de voir l’enfant à partir de l'âge de 2 à 3 ans, ce qui lui permettra de mieux participer aux tests.
L'examen de la vue chez l'enfant se distingue de celui de l’adulte par plusieurs aspects. En premier lieu, l’absence de plainte ne doit pas faussement rassurer les parents et l'ophtalmologue. Lorsqu'il existe une correction optique importante ou une forte asymétrie entre les deux yeux, il existe un risque pour l'enfant de développer une amblyopie, c'est-à-dire une différence d'acuité visuelle malgré des lunettes adaptées. Cette dernière peut devenir irréversible après l'âge de 6 ans et en l'absence de prise en charge adaptée.
Une autre particularité de l'œil de l'enfant est sa grande capacité d'accommodation qui est de nature à perturber les tests de vue. Afin d'obtenir un examen objectif, il est très souvent nécessaire de pratiquer un second examen en ayant mis au préalable des collyres qui paralysent momentanément cet effort (Skiacol® ou Atropine).
Certaines situations nécessitent un examen systématique chez l’ophtalmologue à partir de l'âge de un an. Il s'agit de la présence d’antécédents familiaux de strabisme ou de port de lunettes avant l’âge de 6 ans, de l'existence d'une grande prématurité ou encore d'une maladie neurologique ou génétique.
En l'absence de point d'appel, il est raisonnable de voir l’enfant à partir de l'âge de 2 à 3 ans, ce qui lui permettra de mieux participer aux tests.
L'examen de la vue chez l'enfant se distingue de celui de l’adulte par plusieurs aspects. En premier lieu, l’absence de plainte ne doit pas faussement rassurer les parents et l'ophtalmologue. Lorsqu'il existe une correction optique importante ou une forte asymétrie entre les deux yeux, il existe un risque pour l'enfant de développer une amblyopie, c'est-à-dire une différence d'acuité visuelle malgré des lunettes adaptées. Cette dernière peut devenir irréversible après l'âge de 6 ans et en l'absence de prise en charge adaptée.
Une autre particularité de l'œil de l'enfant est sa grande capacité d'accommodation qui est de nature à perturber les tests de vue. Afin d'obtenir un examen objectif, il est très souvent nécessaire de pratiquer un second examen en ayant mis au préalable des collyres qui paralysent momentanément cet effort (Skiacol® ou Atropine).
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